L’Open Source figure également parmi les innovations les plus marquantes : en effet, Google s’est renforcé grâce aux logiciels libres et utiles dès sa création (Linux, Python, MySQL). En retour, il a décidé de lancer le « logiciel libre » afin de favoriser les programmeurs les plus compétents qui peuvent proposer et mettre en œuvre des solutions technologiques. Google a créé pour eux un environnement de travail propice afin d’encourager l’innovation. La création d’applications destinées aux appareils mobiles comme les tablettes et les terminaux Android s’est également bien développée au cours de ces dernières années.
Actuellement, Google fait partie du « Big four » (les quatre gros qu’on appelle aussi les GAFA) avec Apple, Facebook et Amazon. Il emploie environ 50 000 personnes et la plupart de ces salariés travaillent au Googleplex, le siège mondial de l’entreprise est situé à Mountain View en Californie. Ces locaux professionnels sont composés de quatre bâtiments principaux d’une surface totale de 47 038 m². Le département destiné au développement d’Android, le système d’exploitation pour Smartphone, est également centralisé dans ce quartier général.
Google possède aussi des infrastructures et des bureaux dans de nombreux pays d’Europe (à Paris dans le 9e arrondissement en France, en Irlande, en Suisse, en Espagne), aux États-Unis, en Inde, en Chine littorale, en Israël, à Dubaï, au Qatar, en Afrique du Sud, en Australie, etc.
La technologie Page Rank est le noyau qui assure le fonctionnement du moteur de recherche Google : il s’agit du premier brevet déposé par les fondateurs de Google en 1997 et enregistré en 1998 au nom de l’Université de Stanford. Comme la National Science Foundation a partiellement financé ces recherches, le gouvernement américain dispose aussi de certains droits sur cette technologie.
Cette technologie a révolutionné le monde du marketing : en effet, aujourd’hui, une stratégie webmarketing est devenue indispensable pour compléter, voire remplacer les stratégies traditionnelles.
Les derniers chiffres connus :
- Plus de 900 000 serveurs (Parc de serveurs le plus important au monde)
- 32 sites
- Plus de 1000 milliards de pages web indexées
- 6,4% du trafic Internet
- 93% de part de marché sur les moteurs de recherche en Europe
Pour renforcer ses capacités techniques et pour pouvoir apporter une réponse personnalisée au grand nombre de requêtes qui ne cesse d’augmenter sur son moteur de recherche, Google lance des mises à jour fréquentes sur ses algorithmes. L’objectif principal est d’améliorer la qualité des résultats de recherche et de proposer la meilleure expérience digitale possible. Les algorithmes s’adaptent aux comportements des internautes et de nouvelles règles sont créés ou modifiées en fonction de leurs besoins.
Les principaux algorithmes et leurs mises à jour :
- Cafféine : Crée en 2010, il s’agit d’une refonte du système d’indexation de Google. Le crawl puis l’indexation de la page se font immédiatement contrairement à avant, où une page était indexée, une fois que Google en avait analysé et compris le contenu. La rapidité de l’indexation permet à ce dernier, de proposer du contenu beaucoup plus récent.
- Panda : Lancé en 2011, c’est un filtre de recherche. Il pénalise les contenus peu optimisés, de faible qualité qui ne sont crées que pour le référencement. L’internaute doit être le centre d’intérêt de tout contenu disponible sur Internet. Il encourage les propriétaires de sites web à en améliorer la qualité et la pertinence. Le cas échéant, le propriétaire du site risque des pénalités. Cet algorithme est désormais pris en compte pour le classement dans les résultats de recherche.
- Penguin : Lancé en 2012, il s’agit également d’un filtre de recherche. Les sites sont pénalisés au niveau de leur référencement naturel s’ils ne respectent pas les recommandations de Google dans leur acquisition de liens entrants. Il est important de vérifier régulièrement ses backlinks pour faire un peu de nettoyage si nécessaire.
- Hummingbird : Crée en 2013. Hummingbird est l’un des algorithmes les plus importants. La requête d’un internaute est désormais prise dans son ensemble. Google comprend l’intention de recherche de l’internaute en fonction d’un ou plusieurs mots clés. Les réponses sont beaucoup plus précises et donc plus pertinentes.
- Pigeon : Lancé en 2014. Cet algorithme favorise les résultats de recherche locaux. Les mises à jour sont visibles sur Google my Business et sur Google Maps (carte géographique). A un niveau digital, l’impact a été très positif sur les entreprises et les commerces locaux dit « de proximité » : magasins, restaurants, bars, coiffeurs. Les clients ou les prospects ont accès directement à des infos sur les lieux : l’adresse, les itinéraires, les temps de trajet, les horaires d’ouverture, des liens vers les menus ou les prestations proposés, les agendas pour les évènements importants.
- Top Heavy : Crée en 2012. Top Heavy pénalise les sites qui font un usage excessif des bannières publicitaires dans le champ qui se situe au-dessus de la ligne de flottaison.
Mobile friendly : Crée en 2015, il concerne la compatibilité mobile. Ce critère de référencement est primordial pour Google. C’est dans ce sens que Mobile Index First a été déployé en 2017 ; le référencement naturel d’un site est désormais fait en fonction de sa version mobile car les utilisateurs passent beaucoup plus de temps à naviguer sur leur smartphone. - Rankbrain : Lancé en 2015. Rankbrain fait partie de l’algorithme Hummingbird. Il comprend les intentions de recherche des utilisateurs quelle que soit la façon dont la requête est formulée. Il est vraisemblablement le troisième critère important avec le contenu et les liens, pour le référencement Google. Il est alimenté hors-ligne par ce dernier via un fichier de recherches historiques qui permettrait à l’algorithme de faire des pronostics qui sont testés et par la suite, appliqués sur le moteur de recherche.
- Phantom : Crée en 2015. Il doit son nom à un voile de mystère qui entourait son lancement. Des webmasters ont constaté des changements dans les résultats de recherche et ont interpellé Google sur les réseaux sociaux (Twitter) mais n’ont eu aucune réponse. Google a fini par confirmer qu’une mise à jour avait été lancé sur la qualité du contenu des sites internet. Toutefois, le mystère est encore d’actualité car on constate de temps à autre des modifications non officielles dans SERP sans avoir une idée concrète de leur importance.
- Core update : Il y a eu plusieurs mises à jour de cet algorithme. Une première en 2018, concernant le ranking de certains sites dans des secteurs d’activité spécifiques. Une deuxième mise à jour en 2019, annoncée sur Twitter. Google a renforcé ses exigences au niveau de la qualité et des performances techniques : contenu optimisé et de qualité, bonne structure du site, expérience de navigation optimale pour l’internaute, bonne vitesse de chargement des pages et la recommandation d’un site en HTTPS. Un site de faible qualité est pénalisé sur son ranking global. La même année, Google lance la mise à jour « Site diversity », qui privilégie la diversité dans la SERP. Plusieurs pages d’un même domaine ne pourront pas être positionnées dans les premiers résultats de recherche afin de favoriser la concurrence. La dernière modification date de septembre 2019 mais elle n’a pas eu d’impact majeur sur le référencement.
- BERT : Lancée en 2019, cette mise à jour est considérée comme étant l’une des plus importantes des 5 dernières années. Il s’agit de la contextualisation des mots-clés qui sont considérés dans leur ensemble, comme une expression, une phrase. Elle utilise l’intelligence artificielle. A l’heure où le digital s’impose à tout le monde et même aux plus réticents, le comportement des utilisateurs ne cesse d’évoluer. L’internaute formule ses requêtes différemment avec la recherche vocale, les questions écrites et Google veut fournir à ses utilisateurs des réponses précises qui répondent à leurs attentes.
Cette liste n’est pas exhaustive car il existe de nombreux changements algorithmes.